Un pigiste est un journaliste rémunéré à la journée ou au feuillet, dit « à la pige ». Selon les médias, leur rémunération diffère.
Pour la presse écrite, il existe des conventions qui mettent tout le monde au même niveau. La rémunération se fait au feuillet rendu (1 500 signes). Sauf en région où le salaire dépend des tarifs du marché et du groupe de presse.
En revanche, dans les médias de l’audiovisuel et de la radio, les journalistes pigistes sont rémunérés selon la nature de leur travail (journée de présentation ou de reportage, papier ou enquête…).
Grille globale des rémunérations de pigistes.
| Rémunération brute |
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| PQN | 65 euros |
| Magazines nationaux | 52 euros |
| PQR | Tarifs du |
| Magazines régionaux et spécialisés |
marché |
| Audiovisuel | De 33 à 100 euros |
| Radios locales | De 33 à 133 euros |
PQN : Presse Quotidienne Nationale
PQR : Presse Quotienne Régionale
Source SNJ
Carte de presse, le parcours du combattant
Parmi ces journalistes pigistes, certains ont la carte de presse, d’autres non – ce qui est plus difficile à quantifier. La carte de presse, qui amène des avantages et une certaine crédibilité, s’obtient sous certaines conditions…
La loi indique : « est journaliste professionnel toute personne qui a pour activité principale, régulière et rétribuée, l’exercice de sa profession dans une ou plusieurs entreprises de presse, publications quotidiennes ou périodiques, ou agences de presse et qui en tire le principal de ses ressources ». C’est pourquoi certains pigistes, qui travaillent occasionnellement, ont du mal à l’obtenir.
Zoom sur ces journalistes encartés (année 2010).
| Pigistes encartés | Journalistes professionnels encartés | Pigistes non encartés | |
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Effectifs
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6 096 | 37 415 | Environ 15 000 |
Source Observatoire des métiers de la presse
Voir aussi :