L’ancienne dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, renversée en février par un coup d’État, a été inculpée pour « fraude électorale », a annoncé ce matin le média d’État Global New Light of Myanmar. D’autres responsables, comme l’ex-président Win Myint, sont également inculpés.
Lors des élections législatives de novembre 2020, les militaires birmans avaient dit avoir observés « d’énormes » irrégularités. Le parti d’Aung San Suu Kyi, avait alors remporté largement le scrutin, loin devant le parti dirigé par les militaires.
Jusque-là, aucune personne du parti de l’ancienne prix Nobel de la paix n’avait été inculpée. Le chef de la junte militaire a assuré de son côté la tenue de nouvelles élections d’ici 2023.