Ce jeudi, les sapeurs pompiers de Moselle ont organisé, pour la troisième année, une immersion pour des étudiants de droit de Nancy et pour les étudiants en journalisme et Metz. L’objectif de cette journée : mettre les étudiants en situation de gestion de crise.
Avec la présence de Marc Burg, préfet chargé de mission au secrétariat général du Ministère de l’Intérieur, le SDIS 57 (Service départemental d’incendie et de secours) a accueilli des étudiants en Master 2 de droit public, de droit environnemental et du DU Sécurité Intérieure de Nancy pour une journée sur le thème de la gestion de crise. Pour cette troisième édition, au-delà de se confronter à la réalité du terrain et à des situations à risques, la question de la communication avec la presse se pose. Pour cela, les étudiants du Master Journalisme et Médias Numériques de Metz ont été conviés à cette journée. Leurs rôles étaient de questionner les décisions des nancéiens pour également les former à la communication de crise sous toutes ses formes (TV, presse écrite, radio, etc.). Une initiative de Marc Burg pour qui “il y a une volonté de toucher un élément fondamental qui est la communication avec la presse. Lors de crises, la presse va être le premier moteur d’information. Voilà pourquoi on le fait avec la presse cette fois-ci.”
“C’est la plus belle manière de mettre en phase la formation et la pratique.”
La journée commence à 9 h par une présentation de l’exercice par les organisateurs. Les étudiants nancéiens se séparent ensuite en groupe et réfléchissent au thème de cette édition durant la matinée : organiser un grand rassemblement de gens du voyage en toute sécurité. Gestion de la logistique et aménagement du site, organisation des secours ou encore gestion des risques incendies, ils doivent veiller à ce que tout soit prêt pour le jour J, tout en gérant les questions pointilleuses des étudiants en journalisme. Pour Christophe Fardet, professeur de droit public à Nancy : “On est dans sa version la plus aboutie, avec un système d’une grande finesse et pour eux, c’est une valeur ajoutée considérable.”
Les différents groupes concluent la journée en présentant leurs travaux et solutions devant les professionnels. Un moment d’échange qui a permis à toutes les parties de s’enrichir du travail des autres, un succès dont se félicite également Marc Burg. “Pour les étudiants c’est une des rares fois où ils sont en situation réelle. Les retours sont tout à fait positifs. Du côté des sapeurs pompiers comme des étudiants. C’est la plus belle manière de mettre en phase la formation et la pratique.”
Hugo Lenglet, Martin Bertrand
