La société française Atari a annoncé ce lundi qu’elle déposait le bilan. Ses filiales américaines l’avaient déjà fait quelques semaines auparavant.
Depuis deux ans ce fonds d’investissement voulait céder sa participation et sa créance. Atari lui a présenté de nombreux dossiers avec des investisseurs potentiels et a mené des restructurations drastiques mais cela s’est révélé insuffisant.
Récemment ce sont les filiales américaines du groupe (Atari Inc., Atari Interactive Inc., Humongous Inc. et California US Holdings) qui se sont mises en faillites pour pouvoir se mettre sous la protection du fameux chapitre 11 la loi américaine sur les faillites. Une action qui leur permet de vendre leurs actifs aux enchères et ainsi de se renflouer. Atari Inc estime que la maison mère française a précipité sa chute. Le pionnier américain des jeux, né dans les années 1970 et qui comptait Steve Jobs et Steve Wozniak dans ses effectifs à ses débuts, a perdu de son prestige après des rachats successifs.
Si Atari est en faillite, la société peut compter sur ses licences pour se recapitaliser. Celle de Pong, Asteroids ou plus récemment RollerCoaster Tycoon le jeu de gestion de parc d’attraction qu’elle met donc en vente. Des jeux qu’Atari SA regrette aujourd’hui de n’avoir pas pu développer car l’entreprise «manquait cruellement de moyens».
Des difficultés anciennes
Créé en 1972, la société Atari était très puissante au début de l’histoire des jeux vidéos. Mais après plusieurs flops dans les années 1990 et de multiples rachats la marque a perdu de sa superbe. Elle n’a plus produit de console depuis 1993. Retour historique.