Pour accélérer son développement en modifiant profondément son image, Metz a engagé ses « travaux d’Hercule » parmi lesquels le quartier de l’Amphithéâtre constitue le plus important.
Cette friche ferroviaire de 50 hectares (ha) en voie d’aménagement en bordure du centre Pompidou-Metz (CPM) et pour la transformation de laquelle les plus grands architectes ont été sollicités, « sera un laboratoire comme le fut dans les années 90 la Potsdamer Platz à Berlin », s’enthousiasme Richard Lioger, adjoint au maire de Metz en charge de l’urbanisme:
Quelque 150 millions d’euros doivent être injectés dans cette zone d’aménagement concerté où, en lisière du centre-ville et à proximité immédiate de la gare TGV qui met la capitale de la Lorraine à 80 minutes de Paris, sont planifiés 1.600 logements (dont 20% à caractère social), 50.000 m2 de commerces et de bureaux, une cité des congrès et une médiathèque.
L’adjoint Thierry Jean, président de Metz Métropole Developpement, détaille les autres projets de développement économiques de la ville lorraine:
Le Parc du Technopôle, extension d’un technopôle implanté au Sud de l’agglomération, specialisé dans la communication et fréquenté quotidiennement quelque 8.500 cols blancs et étudiants, couvre une superficie de 117 ha. Une soixantaine serviront à l’implantation d’activités économiques tertiaires innovantes, de services, d’équipements publics et de logements, à côté des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs du Grand Est (Supélec, Ensam, Georgia Tech Lorraine, Enim). Le nouvel hôpital de Metz, inscrit en 2003 au plan national « Hôpital 2007 » de modernisation du parc hospitalier du pays, y est déjà en construction sur un site de 11 ha. D’une capacité de 640 lits, ce nouvel équipement de 150 millions euros (HT) s’articulera autour de cinq activités complémentaires: médecines cardio-vasculaire et neurologique, médecine et chirurgie digestives, chirurgie traumatologique, orthopédique et plastique, médecine nucléaire et oncologique, spécialités médicales.
Encore un peu plus au Sud à Mercy, Metz développe parallèlement un pôle « Innovation santé » de 58 ha dont l’ambition est de desservir une population de 24 millions de personnes accessibles dans un rayon de 200 km dans quatre pays transfrontaliers (France, Luxembourg, Allemagne et Belgique).
Le nouvel hôpital de Metz, inscrit en 2003 au plan national de modernisation du parc hospitalier du pays, y est déjà en construction sur un site de 11 ha. D’une capacité de 640 lits, ce nouvel équipement majeur de 150 millions euros (HT) s’articulera autour de cinq activités complémentaires: médecines cardio-vasculaire et neurologique, médecine et chirurgie digestives, chirurgies traumatologique, orthopédique et plastique, médecines nucléaire et oncologique, spécialités médicales.
Situé sur les territoires des communes de Vantoux et Nouilly, le site de Lauvallières (70 ha) doit accueillir le futur hôpital Robert Schuman, qui regroupera les hôpitaux privés de Metz (Belle-Isle, Sainte-Blandine et Saint-André), ainsi que des activités à caractère artisanal.
Ces développements ambitieux sont-ils réalistes pour une ville moyenne dont la population de l’aire urbaine culmine à 450.000 habitants? Thierry Jean répond: