L’équipe féminine du FC Metz – Algrange recevait, dimanche 14 décembre, le Paris Saint-Germain au stade Saint-Symphorien. De nombreux supporters étaient présents dans les tribunes pour l’occasion. Récit d’un engouement naissant pour le football féminin.
25 minutes. C’est le temps que les jeunes messines auront tenues face aux ogresses parisiennes avant d’encaisser le premier but. Le premier d’une longue série. Le FC Metz – Algrange s’est incliné sur le score sans appel de 9 à 0. Une lourde défaite qui reflète l’écart entre les deux équipes, l’une amateur, l’autre professionnelle.
Le FC Metz – Algrange, qui vient tout juste de fusionner, joue sa première saison en D1, l’équivalent de la Ligue 1 masculine. Contrairement au PSG, composé majoritairement d’internationales, et considéré comme l’une des meilleures équipes européennes, le club lorrain affiche des ambitions modestes : décrocher, au courage, le maintien. Après la rencontre, l’équipe messine pointait à la 10ème place (sur 12) avec seulement 2 victoires en 13 journées.
Mais peu importe le résultat du match contre le club de la capitale, l’enjeu était ailleurs. À Saint-Symphorien, ce sont près de 1 500 supporters qui sont venus donner de la voix pour soutenir les messines. Ils étaient opposés au Kop de Boulogne qui mêlait chants parisiens et, paradoxalement, slogans anti-qatar, nationalité de l’investisseur principal.
Entre un public nombreux et généreux en applaudissements ainsi que des joueuses qui ont mouillé le maillot, le football féminin semble prendre une nouvelle dimension en lorraine. De la pelouse aux gradins, Webullition a rencontré les acteurs de cette rencontre.