Avec un nouvel entraineur à sa tête, l’équipe de football luxembourgeoise aborde en outsider sa rencontre contre la France pour les qualifications de l’Euro 2012, mardi 12 octobre à Metz.
L’heure est à la reconstruction pour l’équipe luxembourgeoise qui a vu, cet été, son organisation remise en cause. Après six années passées à la tête de l’équipe, Guy Hellers, ancien joueur du FC Metz, a donné sa démission en août dernier suite à des désaccords avec le président de la Fédération Luxembourgeoise de Football (FLF), Paul Philipp, concernant le manque de professionnalisme de la sélection. Une nouvelle ère commence sous l’égide de Luc Holtz, ancien entraîneur des espoirs, qui aura à cœur de guider ses joueurs vers la victoire malgré les deux dernières défaites concédées contre la Bosnie et l’Albanie.
L’outsider
Derniers du groupe D, les Lions Rouges n’ont rien à perdre. La 117e nation mondiale compte bien renouveler l’exploit de 2008 lors des phases de poule de la Coupe du Monde 2010 où elle avait battu la Suisse à Zurich 2 à 1. Pour le Luxembourg, les espoirs de briller reposent principalement sur les performances individuelles de ses joueurs. Parmi eux : Joël Kitenge qui fut en 2005 le plus jeune joueur à être sélectionné en équipe nationale. Du haut de ses 23 ans, l’attaquant d’origine congolaise compte bien titiller Hugo Lloris et pourquoi pas mettre la balle au fond. Un défi pour le joueur qui, pour autant, ne se laisse pas impressionner : « Je n’ai pas peur de la France ».
Mais avant le match à Metz, il faudra impérativement gagner ce soir contre la Biélorussie. A l’image de son équipe, c’est donc décontractés mais conscients de l’enjeu que les Luxembourgeois abordent cette semaine cruciale.