La guerre civile syrienne, débutée le 15 mars 2011, a déjà provoqué la mort de 22 journalistes selon Reporters Sans Frontières. Professionnel reconnu ou journaliste-citoyen, chaque reporter de guerre risque sa vie.
Il n’y a qu’un seul vainqueur dans la guerre, c’est la mort. Le conflit syrien illustre brutalement cette évidence. Entre 22 (selon RSF) et 98 reporters de guerre (selon le Centre de Doha pour la liberté des médias) comptent parmi les 60 000 victimes provoquées par cet interminable abattoir . L’anniversaire de la mort de Rémi Ochlik, célèbre photographe de guerre français tué à Homs le 22 février 2012, est l’occasion de leur rendre hommage. Cette guerre affecte tous les profils journalistiques : cameramens, présentateurs TV, photographes, rédacteurs de presse écrite ou simples amateurs.
Le conflit ne fait aucune distinction
De Homs à Damas, en passant par Alep et Deraa, où les premières manifestations ont eu lieu mi-mars 2011, chaque jour apporte son lot de cadavres. Si les principales victimes sont de nationalité syrienne, la guerre n’épargne pas non plus les reporters originaires d’autres pays. Rémi Ochlik, mais aussi Gilles Jacquier et Marie Colvin, correspondante américaine pour le Sunday Times, sont les noms les plus célèbres.
La Timeline ci-dessous présente les journalistes décédés en Syrie selon la liste établie par Reporters Sans Frontières.