Le Père Noël nous a accueillis chez lui, en Laponie. Sa forme actuelle, les rumeurs de sa non-existence, la crise… Il nous a tout dit, sans langue de bois, alors que les festivités approchent à grand pas.
Comment appréhendez-vous Noël ?
« Avec beaucoup d’excitation ! Je me suis bien reposé avant de me préparer physiquement. J’ai arrêté l’alcool et la malbouffe (sic) et aujourd’hui, je suis au taquet ! »
Certains vous disent sur la fin, que leur répondez-vous ?
« Je vais leur prouver qu’ils se trompent. Ma préparation physique m’a revigoré. Désormais, j’entre entièrement dans les cheminées. J’ai encore de belles années devant moi. »
La retraite, ce n’est pas pour tout de suite, alors ?
« Absolument pas, d’ailleurs je n’ai que 163 ans. J’ai encore de beaux restes. Même mes lutins ont été surpris par ma forme actuelle lors des répétitions au village du Père Noël. »
J’ai dû licencier des lutins et des rennes
Pourquoi êtes-vous toujours habillé en rouge ?
« Je ne sais pas, j’aime beaucoup cette couleur. Elle m’évoque la passion, l’amour. Vous savez, Noël, c’est festif… Non, je dis n’importe quoi. En réalité, c’est à cause d’un contrat de sponsoring. »
La rumeur prétend que vous n’existez pas…
(Il coupe) « Ça ne me fait ni chaud, ni froid ! Il ne faut pas croire ces bêtises qui circulent dans la presse de caniveau. Si je n’existe pas, comment expliquez-vous les cadeaux qui apparaissent miraculeusement au pied de votre sapin ? C’est n’importe quoi ! »
Êtes-vous touché par la crise en Laponie ?
« Oui, malheureusement. J’ai dû licencier des lutins et des rennes et supporter leurs manifestations, tandis qu’une usine de jouets a fermé ses portes cette année à Rovaniemi (NDLR : en Laponie). Mais cela n’aura pas d’incidence sur la distribution de cadeaux. Tout le monde sera servi au petit matin, c’est promis. »