Parcourir la plus grande distance avec le moins de carburant. C’est le défi que propose Shell aux participants du Marathon. Il s’agit d’une compétition automobile dont le but est d’inventer un prototype qui puisse parcourir le maximum de kilomètres avec un seul litre d’essence. Le challenge est réservé aux étudiants, du lycée aux grandes écoles. Le concept est né en 1939 aux États-Unis après un débat entre les chercheurs du laboratoire Shell.
Aujourd’hui, le marathon a lieu sur trois continents: Amérique, Asie et Europe. Il regroupe deux types de compétition: celle des « prototypes » et celle des « urbanConcept ».
Les premiers ont trois ou quatre roues. Leurs dimensions sont limitées par un règlement. La conception de ces véhicules est relativement libre.
Les seconds se rapprochent d’une voiture pouvant circuler en agglomération. Le règlement leur impose des dimensions strictes, quatre roues, un volant, un système de freinage hydraulique et des phares.
Actuellement, le record est de 5 385 km pour un litre d’essence. Il a été établi par une équipe de Zurick grâce à un prototype doté d’une pile à hydrogène.
Les bémols ? Les véhicules utilisés sont inutilisables commercialement. Les véhicules ne transportent généralement pas de passagers et le conducteur se trouve souvent dans un position inconfortable pour des raisons d’aérodynamisme.
Les 19 et 20 novembre, à l’occasion de la fête de la science, l’Université Paul Verlaine de Metz ouvre ses portes aux collèges et aux lycées. L’occasion pour les étudiants de l’UFR Mathématiques, Informatique et Mécanique de dévoiler au public leur projet pour le marathon Shell.