International. Tunisie : un nouveau gouvernement contesté

Jeudi 20 janvier 2011, plus de mille Tunisiens ont à nouveau défilé dans les rues de la capitale pour protester contre le nouveau gouvernement. Impossible en effet pour une grande partie de la population de soutenir des dirigeants issus du régime Ben Ali. Pour beaucoup, le chemin vers la démocratie ne peut se faire qu’autour d’un exécutif purgé de tous ses anciens chefs. En raison de la démission de nombreux de ces membres liés à l’ex-président Ben Ali, le Rassemblement Constitutionnel Démocratique a annoncé la dissolution de son bureau politique. Mais les contestataires restent insatisfaits, le gouvernement lui même doit démissionner. Alors quand Zouheir M’dhaffer, chargé du Développement administratif s’est retiré, portant à cinq le nombre de ministres congédié, cela a à peine calmé la grogne.


National. Le chiffre : 65 millions

C’est le nombre d’habitants en France selon le dernier recensement de l’Insee, au 1er janvier 2011. Avec 2,01 enfants par femme, la France bat le record de fécondité depuis le milieu des années 1970, fin de la période du baby-boom. La France prend alors la seconde place au niveau européen, juste derrière l’Allemagne (81,7 millions d’habitants) et devant la Grande-Bretagne, et représente 13% des habitants de l’Union européenne. L’accroissement de la population est notamment dû au fort taux de natalité. De plus, le nombre de femmes âgées de plus de 40 ans augmente et l’espérance de vie se fait plus longue et est en constante amélioration. 84,8 ans pour les femmes, 78,1 ans pour les hommes.


Régional. Ars-Laquenexy : 4000 naissances pour 905 habitants

L’implantation du nouvel hôpital de Metz aux abords de Ars-Laquenexy donne des sueurs froides à ses administrés. La commune compte à peine 900 habitants et elle devra dès 2012 enregistrer quelques 4000 actes d’état civil par an. Les services hospitaliers tout neuf seront en effet accompagnés d’une maternité. Chaque naissance devra faire l’objet d’une inscription à la petite mairie, service encore loin d’être en capacité d’assurer la tenue des registres. 300 000 euros par an, c’est la somme que va coûter cet afflux de naissances à la commune, de quoi effrayer M. le maire. Jean-François Schmitt le sait, la survie de sa commune passera par le soutien financier ou non de Metz-Métropole et un amendement du Sénat.