Après la Tunisie, l’Egypte
La révolution tunisienne a donné des idées aux voisins égyptiens, victimes d’un régime au moins au moins aussi répressif que celui de l’ancien homme fort de Tunis, Ben Ali. Depuis le mardi 25 janvier, des centaines de milliers de manifestants se pressent dans les rues du Caire pour réclamer le départ du président égyptien Hosni Moubarak. Ces démonstrations parfois réprimées dans la violence par la police ont fait déjà plus d’une centaine de morts. La foule des mécontents grossit de jour en jour. Dès le début de la révolte populaire, une rumeur sur Twitter affirmait que Moubarak fuyait vers la Grande-Bretagne, à tort. Mais va-t-il tenir longtemps
Le drame de Pornic
Toute cette semaine, les recherches se sont intensifiées pour retrouver le corps de Laëtitia, une jeune fille de 18 ans disparue depuis le 18 janvier à Pornic, en Loire-Atlantiques. Cette jeune fille de 18 ans aurait été tuée par un suspect qui a indiqué aux enquêteurs avoir jeté son corps par-dessus un pont. La victime avait envoyé un SMS à l’un de ses amis avant sa mort, parlant d’agression sexuelle. Le suspect, qui a été mis en examen, est un multi-récidiviste qui avait été condamné à treize reprises, notamment pour viol. Et c’est encore le débat sur l’efficacité des peines de justice et le suivi des anciens détenus qui surgit.
Pas d’euthanasie
Le Sénat a finalement tranché, dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 janvier : l’euthanasie ne sera pas légalisée. Cette proposition de loi avait été portée par plusieurs sénateurs, qui invoquaient « le droit de mourir dans la dignité » pour ceux qui voudraient abréger une existence marquée par des souffrances trop fortes. Ce projet avait suscité une forte opposition des détracteurs de l’euthanasie, qui considèrent cette pratique comme un suicide assisté et plaident pour un renforcement des soins palliatifs jusqu’à la fin de vie. Juste avant le vote, le Premier Ministre François Fillon s’était personnellement opposé à l’euthanasie dans une tribune dans Le Monde.