Le médecin urgentiste Nicolas Bonnemaison, originaire de Bayonne, a été mis en examen pour avoir pratiqué sept euthanasies sur des patients âgés. Il a ensuite été radié ce jeudi 24 janvier par l’Ordre des médecins d’Aquitaine.
Il s’agit de la sanction la plus grave que peut appliquer une chambre disciplinaire de première instance. L’ordre régional des médecins dissèque « les manquements déontologiques relevés à l’encontre du Dr Bonnemaison, de nature à justifier une peine disciplinaire » et « qu’à raison de leur gravité et de leur caractère répété, ces manquements (…) justifient que soit infligée à ce médecin (…) la peine disciplinaire de la radiation du tableau de l’Ordre des médecins ».
L’avocat du médecin décide de faire appel
Cette décision est susceptible d’appel, dans les trente jours après réception de la décision, devant la chambre disciplinaire nationale de l’ordre des médecins à Paris. L’avocat du docteur Bonnemaison, Me Arnaud Dupin, compte bien utiliser ce droit pour défendre son client.
M. Bonnemaison a déclaré avoir « pleine conscience de la gravité des actes » reprochés, motivés selon lui « exclusivement par le souci d’éviter des souffrances extrêmes aux patients et de respecter leur dignité« .