Près de 300 femmes du monde de la politique ont publié lundi une tribune dans Le Monde appelant à « écarter les auteurs de violences sexuelles et sexistes » de la vie politique. Parmi elles on compte de nombreuses élues de gauche comme Sandrine Rousseau (ELLV), Laurence Rossignol (PS), Danièle Obono ou Manon Aubry (LFI).
Aucune élue des Républicains (LR) et de la République en Marche (LREM) n’a signé ce texte. Emmanuel Macron avait pourtant fait de la lutte contre les violences faites aux femmes une des priorités de son quinquennat.
Parallèlement à cette tribune elles ont lancé le site MeTooPolitique pour inviter les gens à signer leur pétition et inciter les victimes de violences sexuelles de la part de personnalités politiques à témoigner.
A l’approche des élections présidentielles de 2022, elles espèrent que la libération des paroles sur ces violences atteigne enfin la sphère politique. Les deux candidats Jean Lassalle et François Asselineau ainsi que le potentiel candidat Éric Zemmour ont déjà fait l’objet d’accusations d’agressions sexuelles ces dernières années.