La déception et l’incompréhension dominent suite au retrait de la ville de Metz à l’Euro 2016. Les groupes de supporters attendent désormais la rénovation du stade.
Les supporters du FC Metz attendent des réponses concrètes
« Nous avons été surpris de la décision du Maire, prise sans concertation », affirme Alain Faber, président de «Cœur Grenat ». Les dix clubs de supporters du FC Metz se sont réunis le mercredi 7 mars, au Stade Saint-Symphorien. Leur objectif : s’unir pour faire entendre leur voix face à la décision du retrait de Metz à l’Euro 2016. Déception, surprise et incompréhension sont les mots repris à l’unisson.
Les arguments de Dominique Gros n’ont pas convaincu les responsables des groupes de supporters : « Il n’a pas respecté ses engagements et dénigré les supporters et tous les amoureux du football », poursuit Alain Faber. Patrick David, représentant d’ « En Avant Metz » se montre plus virulent à l’égard de Dominique Gros : « On s’attendait à un grand événement ! Malheureusement, le maire a changé d’avis à quelques jours de la date décisive. Tout le monde est déçu, ce n’est pas une façon de faire ».
3000 signatures de pétition
Des méthodes également décriées par Sébastien Siegwarth, président de « Horda Frénétik » : « On est clairement devant un manque d’honnêteté d’une mairie. On ne change pas d’avis comme ça. »
En réaction au retrait de la ville de Metz, les groupes de supporters ont lancé une pétition. « Pour l’heure, 3000 personnes l’ont signée pendant les deux derniers matches ou sur Internet, et le district mosellan de football relaye notre appel » explique Alain Faber. « On a démontré que les supporters pouvaient se mobiliser et faire preuve de ferveur. »
Jean Boother (responsable des Grenathions)
L’Euro 2016 écarté, priorité au stade
Ces passionnés de football ont pris conscience que l’Euro 2016 est enterré par le choix de la municipalité : « On n’aura pas l’Euro 2016, il faut être clair », insiste Sébastien Siegwarth. Il poursuit : « Maintenant, que fait-on de ce stade ? »
Car tous les esprits se tournent dorénavant vers le stade du FC Metz. Les représentants admettent que Saint-Symphorien est « dépassé, vétuste, presque hors-normes». L’état des infrastructures inquiète.
Xavier Schmitt (porte-parole Génération Grenat)
«L’avenir du club passe par une rénovation du stade afin d’attirer des partenaires et séduire des joueurs, c’est indispensable», admet le porte-parole de Génération Grenat, Xavier Schmitt. « On veut un échéancier » réclame même Sébastien Siegwarth.
Une incompréhension demeure après l’épisode raté de l’Euro 2016. « En refusant l’Euro, on perd des subventions qui étaient accordées depuis longtemps (ndlr : la mairie avait prévue de mettre 10 millions d’euros). « Aujourd’hui, seule la rénovation de la tribune Sud coûterait 25 millions d’euros, dont 12,5 rien que pour la ville. Comment expliquer les 2,5 millions supplémentaires, quelle est la logique ? », s’interroge Xavier Schmitt.
Sébastien Siegwarth (président Horda Frénétik)
Les supporters messins espèrent maintenant un rendez-vous avec Dominique Gros afin de mieux comprendre son choix et préparer l’avenir, pour rallumer le feu sacré.
« Nous avons été surpris de la décision du Maire, prise sans concertation », affirme Alain Faber, président de «Cœur Grenat ». Les dix clubs de supporters du FC Metz se sont réunis le mercredi 7 mars, au Stade Saint-Symphorien. Leur objectif : s’unir pour faire entendre leur voix face à la décision du retrait de Metz à l’Euro 2016. Déception, surprise et incompréhension sont les mots repris à l’unisson.
Les arguments de Dominique Gros n’ont pas convaincu les responsables des groupes de supporters : « Il n’a pas respecté ses engagements et dénigré les supporters et tous les amoureux du football », poursuit Alain Faber. Patrick David, représentant d’ « En Avant Metz » se montre plus virulent à l’égard de Dominique Gros : « On s’attendait à un grand événement ! Malheureusement, le maire a changé d’avis à quelques jours de la date décisive. Tout le monde est déçu, ce n’est pas une façon de faire ».
3000 signatures de pétition
Des méthodes également décriées par Sébastien Siegwarth, président de « Horda Frénétik » : « On est clairement devant un manque d’honnêteté d’une mairie. On ne change pas d’avis comme ça. » En réaction au retrait de la ville de Metz, les groupes de supporters ont lancé une pétition. « Pour l’heure, 3000 personnes l’ont signée pendant les deux derniers matches ou sur Internet, et le district mosellan de football relaye notre appel » explique Alain Faber. « On a démontré que les supporters pouvaient se mobiliser et faire preuve de ferveur. »
(son Jean Boother)
L’Euro 2016 écarté, priorité au stade
Ces passionnés de football ont pris conscience que l’Euro 2016 est enterré par le choix de la municipalité : « On n’aura pas l’Euro 2016, il faut être clair », insiste Sébastien Siegwarth. Il poursuit : « Maintenant, que fait-on de ce stade ? »
Car tous les esprits se tournent dorénavant vers le stade du FC Metz. Les représentants admettent que Saint-Symphorien est « dépassé, vétuste, presque hors-normes».
L’état des infrastructures inquiète.
(son Xavier Schmitt)
«L’avenir du club passe par une rénovation du stade afin d’attirer des partenaires et séduire des joueurs, c’est indispensable», admet le porte-parole de Génération Grenat, Xavier Schmitt. « On veut un échéancier » réclame même Sébastien Siegwarth.
Une incompréhension demeure après l’épisode raté de l’Euro 2016. « En refusant l’Euro, on perd des subventions qui étaient accordées depuis longtemps (ndlr : la mairie avait prévue de mettre 10 millions d’euros). « Aujourd’hui, seule la rénovation de la tribune Sud coûterait 25 millions d’euros, dont 12,5 rien que pour la ville. Comment expliquer les 2,5 millions supplémentaires, quelle est la logique ? », s’interroge Xavier Schmitt.
(son Sébastien Siegwarth)
Les supporters messins espèrent maintenant un rendez-vous avec Dominique Gros afin de mieux comprendre son choix et préparer l’avenir, pour rallumer le feu sacré.
