L’anniversaire du parti politique Union Populaire Républicaine (UPR) a été célébré pour la première fois hors de Paris. Pour cela, François Asselineau, son fondateur et président, a décidé de passer trois jours en Lorraine : Vendredi à Nancy, samedi à Bar-le-Duc et dimanche à Verdun. L’UPR, fondée depuis le 25 mai 2007, rassemble actuellement plus de 10 800 adhérents et a comme principal but de faire sortir la France de l’Union Européenne, de l’euro et de l’OTAN.
Ces propositions originales font réagir à droite et à gauche. Néanmoins, ce n’est pas par les médias mainstream que François Asselineau et son parti se sont faits connaître. À la manière des célébrités des réseaux sociaux, le fondateur de l’UPR publie ses conférences et analyses politiques sur Youtube. Depuis 2010, ses vidéos comptent plusieurs milliers de vues chacune et plus de 15 000 internautes sont abonnés à sa chaîne.
Il revendique avant tout que récupérer la souveraineté de la France serait le premier pas pour sortir des problèmes que le pays traverse actuellement. “Bien sûr, tous les problèmes ne découlent pas uniquement de notre appartenance à l’Union Européenne”, admet-il, avant de reprendre : “Si on se focalise sur l’Union Européenne, l’euro et l’OTAN c’est parce que ce sont des structures qui nous imposent une politique de telle sorte qu’on ne peut plus en changer. Tant qu’on est dans cette structure, on ne pourra rien modifier de substantiel”, a-t-il insisté en interview avec Webullition.
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Pareil que dans ses vidéos sur Internet, le 25 mars après-midi, un amphithéâtre de la faculté de droit s’est rempli pour assister à la conférence du président de l’UPR, intitulée “À quoi sert la politique ?”. Cet événement organisé par l’Association Libérale Humaniste a rassemblé 130 personnes qui, pendant une heure et demi ont écouté François Asselineau parler de la politique française, du chômage, de la délocalisation des industries, du démantèlement des services publics et du rapport entre tout cela et les traités de l’Union Européenne.
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À la fin de la conférence-débat, la soirée a continué pour les adhérents de l’UPR et quelques autres intéressés dans une salle de réunions à Malzéville (dans la banlieue de Nancy). Cette fois-ci, il s’agissait de faire un point sur le parti, son évolution pendant ces neuf ans et la possibilité que son fondateur envisage de se présenter comme candidat à l’élection présidentielle en 2017. Il a encouragé ses adhérents à chercher le soutien des élus : “Si vous avez des connaissances dans la mairie d’un village ou encore mieux, si vous connaissez un maire, n’hésitez pas à lui demander son parrainage pour l’UPR”. François Asselineau a admis que le défi n’est pas simple, mais il s’est dit convaincu que c’est tout à fait réalisable.
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Fréquemment assimilé par ses contradicteurs à la droite et à l’extrême droite, François Asselineau insiste dès qu’il en a l’opportunité sur le fait que son parti appelle au rassemblement populaire sans étiquette, ni de droite ni de gauche. D’ailleurs, ses adhérents sont loin d’avoir une même tradition d’appartenance politique. Les différences entre ceux qui se sentent plutôt à gauche et ceux qui se sentent plutôt à droite ne les empêchent pas de converger vers le même intérêt : récupérer la souveraineté de la France.
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Finalement, le public a pu échanger et discuter jusqu’à deux heures du matin avec le président de l’UPR lors d’un repas organisé par les adhérents nancéiens.