A l’approche des élections municipales de 2014, le Mouvement des jeunes socialistes se mobilise aux côtés des élus locaux. Son président François Friedrich fait le point sur le rôle des jeunes militants.
Le rendez-vous est fixé dans son bureau flambant neuf au cœur de la zone Actipôle de Metz. Un simple calendrier tapisse le mur immaculé. Rien ne laisse deviner son engagement politique : ni les papiers qui s’empilent, ni sa lecture du moment, Saint-Exupéry Pilote de guerre. Pourtant, encarté au PS depuis 2006, attaché parlementaire de Michèle Delaunay en 2009, François Friedrich, 25 ans, est maintenant président du Mouvement des jeunes socialiste (MJS). C’est dans une ambiance décontractée qu’il répond à nos questions.
En tant que président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), en quoi consiste votre mission ?
Francois Friedrich : « Ma mission consiste à animer la fédération c’est-à-dire organiser des évènements militants réguliers, des diffusions de tracts, des réunions publiques, des collages, des rencontres avec des élus, des manifestations… C’est un travail de mobilisation militant, puisque c’est elle qui créé le mouvement et le mouvement qui crée l’adhésion. Nous sommes aussi un mouvement d’éducation populaire, je pense que nous avons vocation à être l’école de formation des jeunes qui veulent s’investir au MJS et au PS. Nous sommes des aiguillons du Parti socialiste et du gouvernement. »
Quelles actions menez-vous en vue des élections municipales ?
Nous voulons défendre les listes socialistes sur tout le territoire de la Moselle. Nous sommes en phase d’être associés aux comités de campagne des différentes listes socialistes. A Metz par exemple, nous avons organisé avant les vacances d’été une grande réunion avec les élus en charge de la jeunesse et de la vie étudiante et nous travaillons actuellement sur un tract qui reprendrait les grandes avancées en termes de jeunesse et de vie étudiante de la ville de Metz.
Quel retour avez-vous de la part des élus et du gouvernement ?
Les élus locaux sont désireux d’avoir une jeunesse qui s’investit à leurs côtés et pour les idées qu’ils défendent. Dernièrement, nous avons fait un tour de la Moselle où nous avons reçu des très bons accueils, notamment à Forbach. Dans des territoires où il y une problématique sociale et une montée de l’extrême droite, nous avons senti qu’il y avait besoin de retrouver cette famille unie de la gauche socialiste et de pouvoir dialoguer avec les jeunes. C’est très bon pour la suite…
Que représente le MJS pour le PS ?
Il est important de rappeler que nous sommes une organisation autonome; nous élisons nos propres dirigeants et nous avons notre propre ligne politique, qui parfois peut être divergente de celle du parti socialiste. Une chose que nous assumons parfaitement. Nous souhaitons rester cet élément impertinent de nos aînés pour susciter le débat et faire en sorte qu’il y ait des complémentarités, des échanges.
Actuellement, le gouvernement est sous le feu des critiques, le ressentez-vous directement ?
Bien sûr, nous le ressentons. Mais c’est du devoir du militant d’assumer le débat même lorsque nous sommes dans une posture difficile. Nous le savions quand nous avons été élus. En revanche, nous voulons démontrer par des actes concrets que le gouvernement et la majorité ont des propositions et font des choses positives pour la jeunesse et qu’il ne faut pas occulter ces éléments.
L’interview par thèmes et en intégralité: