Picasso, Matisse, Miro, Giacometti, Klein, Pollock ou Warhol: l’exposition inaugurale du Pompidou-Metz va réunir quelque 800 oeuvres parmi les plus célèbres du centre Pompidou de Paris et des musées du Louvre et d’Orsay, mais aussi des prêts consentis par des musées américains et allemands.

A ceux qui se demandaient si le Pompidou-Paris n’allait pas envoyer ses « fonds de tiroir » en Lorraine, Laurent Le Bon, le directeur du Pompidou-Metz, a répondu en montant une immense exposition en forme de réflexion intitulée « Chefs-d’oeuvre? ».

« Joséphine Baker IV » d’Alexander Calder (1939), « Grande antropophagie bleue » d’Yves Klein (1960), « Femme à la tête rouge » de Pablo Picasso ( 1907), « La tristesse du roi », un très fragile collage de Henri Matisse (1952), les trois « Bleu » de Joan Miro (1961), « L’arbre rouge » de Séraphine de Senlis (1928-1930) et « La croix noire » de » Kasimir Malevitch (1915) figurent notamment parmi ce florilège d’oeuvres majeures se rapportant à toutes les écoles du 20e siecle, cubisme, impressionnisme, art brut et fauvisme.

« La multiplicité des oeuvres et des disciplines (peinture, sculpture, vidéo, danse, photo) en fera une +exposition océan+ qui ne pourra pas se visiter en dix minutes », explique M. Le Bon.

Aucun chiffre ne circule sur la valeur des oeuvres exposées, qui auraient été assurées pour un montant avoisinant le milliard d’euros.

Leur transport de Paris à Metz et leur accrochage ont été réalisés avec un protocole pointilleux , comme l’explique Anne-Sophie Royer, responsable du « pole production » du Pompidou-Metz:

 

 

Pour assurer une bonne conservation aux quelque 150 dessins accrochés aux cimaises, l’intensité de l’éclairage du Pompidou-Metz a ainsi dû être réduite, bien que ne produisant pas d’ultra-violets.

« L’art contemporain est un domaine difficile », concède Anne-Catherine Prud’Hom, restauratrice d’oeuvres au musée d’art moderne de Pompidou Paris. « On a peu de recul sur certains matériaux récents qui les composent », explique-t-elle.

En avant-première, voici une rapide promenade dans les galeries du nouveau musée, ruche vibrionnante à l’heure des accrochages:

 

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