Avoir le choix, capture d'écran de la campagne

Vous êtes habitué à voir des images d’accidents suggérés, à devoir regarder dans les yeux quelqu’un atteint du VIH… Si vous êtes comme moi, vous essayez de comprendre quels sont les ressorts de cette communication. Une nouvelle campagne a été lancée par le gouvernement… Encore une ! Mais cette fois, elle m’a marquée plus que les autres…

Avoir le choix
Tout au long de la vidéo, le point de vue est à la première personne. Capture d’écran de la vidéo.

Par réflexe, vous augmentez le son de la radio, vous regardez image par image les spots vidéos et vous prenez le temps de lire les messages des panneaux publicitaires.

La nouvelle campagne gouvernementale s’appelle « Toujours le choix » et a été lancée le 16 novembre.

Par conséquent, le but recherché par le Gouvernement est de lutter contre la radicalisation.

Miser sur l’interactivité

Le Gouvernement souhaite prévenir les jeunes du danger de la radicalisation. Et pour le coup, les communicants ont mis le paquet. Une vidéo interactive est disponible sur YouTube.

Alors il s’agit de rentrer dans la peau d’un adolescent et d’avoir le choix. Parce qu’il est là le message de la campagne.

Loin de moi, l’idée de vouloir encenser le gouvernement. Mais pour une fois le message frappe là où ça fait mal. Ici, on se rend vraiment compte que la radicalisation peut toucher n’importe lequel d’entre nous. Nos parents nous l’ont toujours dit : « Ne parle pas aux inconnus ».

Les inconnus restent inconnu, même sur les réseaux sociaux

À cause des réseaux sociaux, tout s’est accéléré. En effet, certains ne se sentent pas bien dans leurs têtes ni dans leur peau et c’est à ce moment qu’ils peuvent devenir vulnérables. Pourtant ils ne devraient pas faire confiance à ces personnes qui les enrôlent. On comprend alors que la radicalisation est un phénomène qui va de plus en plus vite.

C’est pourquoi dans la vidéo, on se rend compte qu’en quelques mois Medhi et Emma se retrouvent en Syrie.

D’ailleurs c’est à ce moment là que j’ai compris que le groupe Etat Islamique avait une très grosse influence sur les réseaux sociaux.

Donc cette campagne m’a fait beaucoup réfléchir sur ma propre relation aux réseaux sociaux et mes relations amicales. Quand on est adolescent, il est difficile de faire la part des choses. Que ce soit dans le monde virtuel ou dans le monde réel, on a toujours le choix. Le choix de quitter les personnes qui ont une mauvaise influence ou de rester avec ses amis.