Suite à la cinquième enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés de l’université, nous avons posé trois questions à Ghislaine Millet, responsable de la scolarité de la filière Droit, Economie et Gestion, à Metz.
Quelle a été votre réaction quand vous avez appris que votre UFR était première au classement de l’insertion professionnelle par rapport à l’ensemble des universités françaises ?
C’est surprenant mais c’est bien ! C’est une bonne nouvelle. On n’est une grosse université que depuis 2012 (ndlr : où les facultés de Metz et de Nancy ont fusionné pour devenir l’Université de Lorraine). Maintenant, on est devenu plus important.
Quelles sont les particularités de l’Université de Lorraine ?
Nous offrons de plus en plus de formations ciblées dans cette UFR, notamment en Master 2. Comme les universités de Metz et de Nancy se sont regroupées – sans compter les antennes de Sarreguemines et d’Epinal – les cursus se sont multipliés et ne se concurrencent pas pour autant. D’ailleurs, il y a de plus en plus d’élèves dans notre UFR.
Comment expliquez-vous un taux d’insertion professionnel si élevé (96%) ?
C’est grâce à la spécialisation de nos formations. Par exemple en droit, il y a droit de l’urbanisme ou droit franco-allemand qui sont des cursus assez prisés. Le taux d’insertion élevé peut s’expliquer par le fait que le métier de juriste est porteur. Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises ont besoin d’un service juridique. De plus, il y a beaucoup d’élèves qui sont embauchés après leur stage.
Le commentaire de Julien Husson, Directeur de l’IAE à Metz.
« Je pense que les IAE (Instituts d’Administration des Entreprises) de Lorraine ne sont pas étrangers à des taux d’insertion professionnelle aussi élevés. Nos formations sont très orientées métier, nous privilégions la pratique et les cursus en alternance. (ndlr : – entre autres – management hospitalier, marketing de l’innovation, ressources humaines, immobilier…etc.)
La preuve : une bonne partie de nos étudiants sont happés par les recruteurs dès le début de l’année. Bon nombre se font également embaucher pendant le stage. En ce sens, je pense que le taux d’insertion annoncé à 96% est très proche de la réalité de notre établissement ».
Par exemple, j’ai revu mes anciens étudiants venus chercher leur diplôme le mois dernier, ils ont fini leurs études depuis septembre et ils ont presque tous déjà un emploi ! Cette tendance s’explique surtout par l’effet grande Région, avec la proximité du Luxembourg »