Depuis sa prison d’Auckland, le terroriste de 31 ans Brenton Tarrant demande un appel de sa condamnation. Aucune date d’audience n’est encore connue.
Deux ans après avoir reconnu être coupable de la plus grande tuerie de masse de la Nouvelle-Zélande, il revient sur sa sentence. En 2019, il avait causé la mort de 51 personnes de confession musulmane lors d’un d’attentat suprémaciste dans deux mosquées de Christchurch.
Il avait écopé en 2020 d’une peine de perpétuité pour ses crimes. Lors du procès, sa stratégie de défense avait été de plaider coupable. Le juge M. Mander s’était adressé au prévenu au moment du verdict, en estimant que « vos crimes sont si cruels que même si vous êtes détenu jusqu’à votre mort, cela ne satisfera pas les besoins de sanctions ». Désormais sans son avocat Tony Ellis, Brenton Tarrant mènera seul son combat judiciaire en Cour d’appel. Ses motivations restent encore floues. Il contredit ainsi la Première ministre Néo-Zélandaise, qui souhaitait que son nom soit oublié de l’histoire récente du pays.
Cet évènement fait date dans l’archipel du Pacifique. Les derniers drames impliquant des armes remontaient à des faits divers lors des années 90. Le pays, durement marqué par l’attentat de Christchurch, avait revu sa législation sur les armes automatiques la même année (registre national et limitation de la délivrance des permis).